Un problème urgent
Il existe une foule de raisons de passer à l’action pour promouvoir le transport scolaire actif et inciter un plus grand nombre d’enfants à faire l’aller-retour entre la maison et l’école à pied, à vélo ou avec un autre mode de transport actif :
Une minorité d’enfants canadiens vont à l’école à pied ou en mode de transport actif.
Seulement 25 p. 100 des 5 à 17 ans se déplacent d’habitude avec un mode de transport actif. La plupart des enfants qui sont mesure de faire l’aller-retour entre leur maison et l’école à pied, à vélo ou en autobus d’école se font en fait conduire en automobile.
Les enfants canadiens ne font pas assez d’activité physique.
Seulement 9 p. 100 des enfants et des jeunes (5 à 17 ans) satisfont à la recommandation de faire au moins 60 minutes d’activité physique par jour. Une activité physique insuffisante est liée aux maladies chroniques, comme l’obésité, le cancer, le diabète et les accidents vasculaires cérébraux (AVC), ainsi qu’à une mauvaise santé mentale.
Les déplacements automobiles accrus rendent les zones scolaires plus congestionnées, polluées et dangereuses.
Pendant les heures de pointe, la congestion routière et les comportements dangereux au volant sont répandus aux abords des écoles. Récemment, une étude a révélé la présence de comportements dangereux au volant (en anglais) à 88 p. 100 des écoles participantes. Selon une autre étude, le recours aux véhicules privés pour déposer les enfants à l’école a entraîné une augmentation considérable de la pollution atmosphérique aux abords des écoles (en anglais).
La circulation routière est un fardeau croissant pour le personnel scolaire.
En Ontario, les directeurs d’écoles consacrent collectivement environ 720 000 heures par année à la gestion des problèmes liés à la circulation routière aux abords des écoles. Consulter Saving Money and Time with Active School Travel (en anglais).
Les décisions de conseils scolaires peuvent nuire au transport scolaire actif.
Les décisions que prennent les conseils scolaires sur leurs aires de recrutement, les fermetures d’écoles, les programmes d’études et les services de transport peuvent obliger davantage d’élèves à faire des trajets plus longs ou à se faire conduire en automobile pour aller à l’école.
Beaucoup de quartiers ne sont pas conçus pour le transport actif.
Le milieu bâti – notamment de grandes distances entre les maisons et l’école, des rues aménagées pour les automobiles et une infrastructure piétonne et cycliste mauvaise ou manquante – peut être un véritable obstacle pour les écoliers qui tentent de se déplacer à pied ou à vélo. Consulter School Traffic Safety in the City of Toronto (en anglais) et le rapport du projet BEAT (en anglais).
Nous devons agir pour lutter contre le changement climatique.
En Ontario, plus d’un tiers de la pollution issue de gaz à effet de serre provient des transports, et les émissions de véhicules augmentent régulièrement. Consulter la Stratégie de l’Ontario en matière de changement climatique.
Les renseignements ci-dessus sont tirés d’un large éventail de sources. Pour en obtenir la liste intégrale, prière de consulter la fiche de renseignements et liste de références sur le transport scolaire actif.